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Nilson Agustín Caraballo Rosario
"Prince de l'Amour"
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Honneur au travail, au sacrifice et au martyre de Toussain l'Ouverture, l'initiateur en Haïti de la grande révolution universelle pour la liberté, l'égalité et la dignité de tous les Noirs dans le monde !!!
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Image sauvée, de mes archives. La photo a été prise avec ma webcam le 29 novembre 2018, à Río Grande, Atenas, Costa Rica. Alors c'est moi, Nilson Agustín Caraballo Rosario. |
Il y a des jours totalement noirs
comme des nuits sans lune claire.
La solitude frappe avec des griffes dures,
l'âme souffre d'une douleur silencieuse.
Il y a des semaines totalement longues
comme des calendriers sans vacances.
La nuit s'accroche même aux jours,
long travail, toujours long, long ...
Il y a des regards sans fond,
sans paillettes illusoires et sans fantasmes.
Il n'y a pas de projets pour certains demain,
la vie est inutile pour le pauvre esclave
et la longue misère, toujours longue, longue.
Il y a même de la bouche sans droit de parole,
sans blagues ni rires, il y a des bouches amères.
Il y a aussi des heures d'agonie,
des prisons éternelles, des vies maudites,
des horizons noirs pour toute la vie.
Il y a des gens aux yeux bas
que le fouet ne laisse jamais les lever.
Vie sans douceur, devoir sans droits
et crime sans punition pour les misérables.
Il existe en train de mourir, il rêve en pleurant
et même jusqu'à ce que, parfois, vous finissiez par vous battre
dans les guerres des autres, pour des causes étranges,
dans un monde stérile, terrible et vide,
toujours dur et noir, noir, noir, noir.
<><>
Pour lire le poème en espagnol, cliquez ici>
Ce poème a été traduit pour la première fois en français aujourd'hui, lundi 27 janvier 2020. Il s'agit du poème numéro 75 de mon troisième livre: Poemas de Amor, Paz y Renovación>
Rapport precédent lié=
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Traité de Sagesse Orientale Authentique II: Autosuffisance des ancêtres: Afrique, Amérique, Madagascar, résurgence de la gloire, renaissance de la lumière et de la force originelle ...
Il y a des semaines totalement longues
comme des calendriers sans vacances.
La nuit s'accroche même aux jours,
long travail, toujours long, long ...
Il y a des regards sans fond,
sans paillettes illusoires et sans fantasmes.
Il n'y a pas de projets pour certains demain,
la vie est inutile pour le pauvre esclave
et la longue misère, toujours longue, longue.
Il y a même de la bouche sans droit de parole,
sans blagues ni rires, il y a des bouches amères.
Il y a aussi des heures d'agonie,
des prisons éternelles, des vies maudites,
des horizons noirs pour toute la vie.
Il y a des gens aux yeux bas
que le fouet ne laisse jamais les lever.
Vie sans douceur, devoir sans droits
et crime sans punition pour les misérables.
Il existe en train de mourir, il rêve en pleurant
et même jusqu'à ce que, parfois, vous finissiez par vous battre
dans les guerres des autres, pour des causes étranges,
dans un monde stérile, terrible et vide,
toujours dur et noir, noir, noir, noir.
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Pour lire le poème en espagnol, cliquez ici>
Ce poème a été traduit pour la première fois en français aujourd'hui, lundi 27 janvier 2020. Il s'agit du poème numéro 75 de mon troisième livre: Poemas de Amor, Paz y Renovación>
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Traité de Sagesse Orientale Authentique II: Autosuffisance des ancêtres: Afrique, Amérique, Madagascar, résurgence de la gloire, renaissance de la lumière et de la force originelle ...
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